La Bruel Mania au Stade Pierre Mauroy de Lille Vendredi 5 Septembre 2014
Patrick Bruel était ce soir au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq pour une représentation spéciale de sa tournée 2013-2014 afin de fêter les 25 ans de son album phare Alors regarde... Un événement diffusé en direct sur TF1 avec la participation d'invités exceptionnels tels le trublion Michael Youn, l'ami de toujours Florent Pagny, la jeune Indila mais aussi Jean-Louis Aubert, la mentor Véronique Sanson, la belge Mauranne et la benjamine Louane (The Voice).
Un concert reprenant les plus grands morceaux du séducteur acteur/chanteur qui a ravi l'ensemble de spectateurs du Stade de Lille, configuré en mode aréna pour l'occasion. Un coup de pub énorme pour le nouveau stade nordiste depuis la déconfiture de l'annulation du concert de Depeche Mode en novembre dernier du fait du manque de chauffage...
Du grand spectacle mélangeant émotions (J'te l'dis quand même, Alors regarde, Ma révérence avec Sanson), grandes voix (Pour la vie avec Pagny, J'te mentirais avec Mauranne) , mélodies entêtantes (She's Gone, Temps à nouveau), nostalgie (Place des grands hommes, Casser la voix) et humour (Marre de cette nana là avec Christelle Youn) ainsi qu'un bel hommage à sa terre d'accueil de deux soirées avec la chanson Les gens du Nord en duo avec Louane, timide mais volontaire.
Patrick Bruel - Stade Pierre Mauroy, Lille - 05.09.14 (Bande-Annonce)
Quand aux spectateurs du samedi, ils ne pourront pas admirer l'ensemble des invités présents aujourd'hui mais auront le privilège d'assister au concert enregistré pour le live qui sortira en vidéo.
Espérons que cet effort du chanteur et de la première chaine donnerons l'envie à d'autres artistes de se produire sur la scène de la boite à spectacle.
En attendant, vous pouvez toujours revisionner le spectacle de Patriiiiick en replay ou en DVD ;-)
Patrick Bruel et le stade Pierre-Mauroy, deux stars d’un show télégénique
Il a fallu attendre plus d’un an pour revoir un show dans l’aréna du grand stade de Villeneuve-d’Ascq. Après la méga star Rihanna qui avait inauguré l’équipement en juillet 2013, Patrick Bruel a replacé l’enceinte métropolitaine dans le concert des grandes salles de spectacle françaises, effaçant en deux heures trente le fiasco Depeche Mode.
Ce n’est pas une vedette américaine mais sa seule silhouette projetée sur une colonne de voile suffit à réveiller les cœurs. Dans la salle, une majorité de quadras, biberonnés à l’adolescence par une voix cassée et un bandana noir, mais aussi beaucoup de trentenaires. Et pas seulement des femmes. Un film sur la vie de « Patriiick » suffit à ferrer les souvenirs et faire monter la liesse. Pour peu, on sortirait un briquet, comme il y a vingt-cinq ans. Mais la production vit avec son temps : tous les spectateurs sont équipés de bracelets que les ondes musicales colorent en rythme. On pense qu’il arrive. On hurle. Puis rien. Une chanson des Beatles… Et on comprend que TF1 a lancé la pub. Stupeur dans la salle.
Il suffit ensuite de quelques secondes pour que Patrick Bruel reprenne son public par les tripes. Avec des valeurs sûres, comme J’te l’d’is quand même, mythique de la bruelmania. Avec des chansons à potes, comme Pour la vie, qu’il interprète avec Florent Pagny, « ami de 33 ans ». Ou avec des chansons clins d’œil à la région, comme ce duo touchant avec la jeune Louane, originaire d’Hénin-Beaumont, avec qui il chante Les Gens du Nord. On sourit aussi de cet improbable duo avec le trublion Michaël Youn, surMarre de cette nana-là… première unique chanson interprétée par Patrick Bruel un soir de Braderie de Lille 1984.
Puis Bruel prend le public par la main et lui fait tourner la tête. Au sens propre. On guinche comme à musette, avec un Patrick à béret et orgue de barbarie. La magie de cette salle, où on n’est jamais trop loin de la scène, envahit l’espace.
Les spectateurs restent debout, toujours, et font monter la température d’un cran quand arrivent sa guitare et Jean-Louis Aubert. Il est Temps à nouveau pour un duo avec un ami, après Véronique Sanson et les pianos jumeaux.
On danse un « Yalil » (à Lille) interminable qui prolonge les délices avec une reprise de Claude François. Patrick Bruel traverse les époques en jouant ses classiques, marie son timbre avec ceux d’une Maurane, d’une Indila pour trouver la grâce.
A 23 h 30, après deux heures et demie de concert, Bruel rend l’antenne, en remerciant les Lillois pour « votre énergie, votre sensibilité, votre folie ».
Qu’on l’aime ou pas, Patrick Bruel, chanteur français populaire, prouve qu’à 55 ans, il est toujours une bête de scène. Réussissant à faire d’un concert une véritable émission télévisée… au risque parfois de dérouter la salle. Avec le stade Pierre-Mauroy, il a trouvé un écrin à sa mesure. L’arena, cette prouesse technique qui se cache sous la pelouse du LOSC, est rentrée dans la cour des grands hier sous les projecteurs télé. La débutante a brillé lors de son premier bal grâce à son généreux parrain. On se plaît à espérer qu’elle devienne vite une salle « bankable » et que d’autres artistes viendront se casser la voix et celle de leurs 25 000 spectateurs, prochainement.
Patrick Bruel est encore en concert ce samedi soir au stade Pierre-Mauroy. Il reste quelques places.
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