À L'Ombre (Tony Romera Club Remix)

Comme pour la tournée 2009, nous avons créer cette page spéciale consacrée entièrement au sixième spectacle de Mylène Farmer intitulé TIMELESS 2013, débutant le 7 septembre 2013 à Paris Bercy suivi d'une tournée dans les plus grandes villes de France, Belgique, Biélorussie et Russie du 24 septembre au 6 décembre 2013.

Promo

Après de multiples rumeurs incessantes autour d'un retour de Mylène Farmer sur scène et dans les bacs, c'est le 28 septembre 2012 que les informations officielles arrivent. Tout d'abord sur le site RTL.be à 8h du matin puis confirmées par ozap.com qui, lui, révéle non seulement le nom de la tournée TIMLELESS 2013 mais également le titre et la date de sortie du nouvel album MONKEY ME le 3 décembre 2012 ainsi que les dates de la tournée, l'affiche et la vidéo teaser officielle. Le site tsprod.com ne tarde pas à suivre le pas créant ainsi le buzz autour de cet événement plus qu'inattendu.

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Quelques jours plus tard des clés USB sont envoyées aux médias contenant les infos sur la tournée et l'album. Cette clé, tirée à 48 exemplaires, en cuivre décorée par un mécanisme d'horlogerie se trouvait enfouie sous de minuscules graviers noirs contenus dans un rectangle en Plexiglas transparent (Visonnez la clé et des captures écrans du contenu en cliquant ci-dessous).

Affiches



Dates

 

 

7, 8, 10, 11, 13, 14, 17, 18, 20 & 21 septembre 2013 à Paris (Bercy)
24,25 ,27 & 28 septembre 2013 à Lyon (Halle Tony Garnier)
1, 2 & 5 octobre 2013 à Montpellier (Park&Suites Arena)
8, 9, 11 & 12 octobre 2013 à Nantes (Zénith)
15 & 16 octobre 2013 à Strasbourg (Zénith)
18 & 19 octobre 2013 à Genève (Palexpo Arena)
27 octobre 2013 à Minsl (Arena)
1er novembre 2013 à Moscou (Olympiyski)
4 novembre 2013 à Saint Petersbourg (SKK Arena)
13, 15 & 16 novembre 2013 à Bruxelles (Palais 12)
20, 22 & 23 novembre 2013 à Douai (Gayant Expo)
26, 27 & 30 novembre 2013 à Toulouse (Zénith)
3 décembre 2013 à Clermont-Ferrand (Zénith d'Auvergne)
6 décembre 2013 à Nice (Palais Nikaïa)

 

Programme

 

Mershandising

Programme Timeless 2013 (Édition limitée numérotée) 45 €
Affiche concert 5 €
Poster Cartonné dédicacé 5 €
Cartes Postales (x5) 5 €
Stylo Timeless Blanc 5 €
Stylo Timeless Noir  5 €
Porte Clef Plastique 5 €
Porte Clef « Mickey » 10 €
Briquet Blanc 5 €
Briquet « Cuivre » 10 €
Mugs (x2) 30 €
Ceinture Timeless 30 €
Pendentif Timeless 15 €
Coque iPhone 5 20 €
Sac Timeless 30 €
Casquette blanche 20 €
Casquette Noire 20 €

Équipe

Conception et direction artisitique : Mylène Farmer et Laurent Boutonnat

Production : Thierry Suc

Décor : Mark Fisher et Ric Lipson

Lumières : Dimitri Vassiliu

Son : Stéphane Plisson pour la socsété Maw

Direction musicale : Yvan Cassar

Costumes : Jean-Paul Gaultier

Images : Eve Ramboz, Luc Froehlicher, Laszlo Bordos.

Musiciens :
Claviers : Eric Chevalier
Guitares : Bernard Gregory Suran Jr / Peter Thorn
Basse : Jonathan Button
Batterie : Charles Paxson
Choristes : Estha Divine / Johanna Manche

Chorégraphies :
Mylène Farmer et Christophe Danchaud pour Désenchantée, Sans contrefaçon, Je t'aime mélancolie, C'est une belle journée.
Franck Desplanches pour A l'ombre
David Leighton pour Oui mais... Non

Coordinateur chorégraphique :
Christophe Danchaud
Valérie Bony & Christophe Danchaud pour Oui mais... Non

Danseurs :

Aziz Baki
Nicholas Menna
Manuel Gouffran
Raphael Baptista
Ivo Bauchiero
Mehdi Baki

Costumes et coiffure

Jean-Paul Gaultier John Nollet

Setlist

À force de...
Comme j'ai mal
C'est une belle journée
Monkey Me
Slipping away / Crier la vie
(en duo virtuel avec Moby)
Elle a dit
(1ère partie de tournée) / L'amour n'est rien
Oui mais... non
Mad World
(en duo avec Gary Jules)
Les mots
(en duo avec Gary Jules)
Je te dis tout
Et pourtant...
Désenchantée
Bleu Noir
Diabolique mon ange
Sans contrefaçon
Maman a tort
(7 & 8 septembre 2013 - deux couplets)
Je t'aime mélancolie
XXL
À l'ombre
Inséparables (VF)
Rêver

Album Photo des 7 et 21 septembre à Paris Bercy et des 20, 23 et 24 novembre 2013 au Gayant Expo de Douai

Notre vidéo d'ouverture du 23 novembre 2013 au Gayant Expo de Douai

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Vidéos officielles

Vidéos officielles filmées le 7 septembre 2013 et utilisées par les médias pour les reportages télévisés.

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Ouverture - À force de...

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Oui mais... non

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À l'ombre

Review du premier concert à Paris Bercy

Le 7 septembre 2013 débutait la tournée TIMELESS 2013 de MYLÈNE FARMER au Palais Omnisport de Paris Bercy. Ayant eu la chance d'assister à la première représentation, un récit s'imposait afin de vous faire (re)vivre ce spectacle vraisemblablement placé hors du temps.

C'est dans une salle baignée d'une lumière blanche aveuglante que nous prenons place. L'atmosphère légère contraste avec la lourdeur du rouge sombre de la précédente tournée. Les regards des spectateurs en place sont déjà suspendus à la scène peu perceptible et l'impatience se fait ressentir alors que le spectacle ne doit commencer que dans une bonne heure. Les interrogations sont multiples quant au retour de la rousse pour une tournée au nom bien mystérieux.

20h05, le passage d'un remix d'À l'ombre (Tony Romera Club Remix) déchaîne les foules, comme l'avait fait avant lui le remix inédit de Sextonik pour le tour 2009, et finit de placer l'ambiance déjà électrique... 20h15, la musique du film Inception de Christopher Nolan prend lentement son envol. Des personnalités apparaissent : Lagaffe et sa compagne, Ysa Ferrer et Michal, le beau Benoît (Di Sabatino) vient saluer quelques personnes placées près de nous (et ayant la chance d'avoir de précieux sésames pour les backstages à l'effigie de Leeloo, le berger suisse blanc de Mylène). Pascal Nègre (PDG d'Universal Musique France), Thierry Suc (manager de Mylène) et Benoît Di Sabatino (son compagnon) s'installent devant la régie suivis de Laurent Boutonnat. L'impatience grandit encore. Les nerfs du public sont à vif : comment va-t-elle arriver sur scène ? quel sera le thème central du show ?

21h, la lumière s’éteint brusquement. Le rideau composé de lumières LED placé devant la scène s'illumine doucement. Des étoiles se rejoignent pour former la photo emblématique de l'ère Monkey Me puis se séparent. La vitesse des étoiles semblent alors s’accélérer donnant l'impression que nous parcourons l'espace à pleine vitesse. Le fond sonore composé de musique électronique et de tambours synchronisé aux lumières intenses de la vidéo rythment les battements de cœur des spectateurs médusés. Les étoiles se transforment en immenses pistes d'atterrissage lunaires rappelant le film Tron et des flashs bleus laissent entrevoir un décor futuriste et minimaliste. Nous arrivons aux abords d'un immense vaisseau spatial à l’intérieur duquel un long couloir interminable parcours ce qui semble être une gigantesque structure métallique. La vitesse s'accélère pour nous transporter au sein de ce vaisseau. L'écran s'ouvre alors en deux pour laisser apparaître une porte des étoiles fermée par une spirale de métal. Entre-temps des panneaux rectangulaires recouverts de multiples projecteurs se sont resserrés sur celle-ci renforçant le côté futuriste de la scène. Les notes d'À force de... résonnent et l'œil métallique s'ouvre pour libérer la déesse de l'espace encerclée par un halo de lumière bleuté et recouverte d'éclairs électriques. La foule est hystérique.

Mylène chante son envie de vivre en descendant les marches du vaisseau (mais se trompe dés les premières paroles, n'en déplaise à ceux qui pensent qu'elle chante en play-back). Vêtue d'une tenue blanche signée Jean-Paul Gaultier elle manque de trébucher à cause du long voile volant attaché à sa taille. Sa coiffure, signée John Nollet, comme pour la précédente tournée, sobre mais sophistiquée, laisse une mèche de sa tresse tomber sur son épaule gauche. Dés son arrivée le ton est donné et le public est conquis (bon certes il l'était déjà avant), leur reine est de retour. Un retour triomphal.

Dans la continuité des notes du premier morceau, Mylène entame la chanson Comme j'ai mal acclamée par l'ensemble des spectateurs. Un brin réorchestrée Mylène demande au public de reprendre le refrain par un "Vous reprenez avec moi ? C'est à vous !". La foule est déjà en liesse.

Court temps mort. La salle est plongée dans l'obscurité. Une musique futuriste se fait entendre. Soudain des faisceaux bleutés illuminent la scène ainsi que deux étranges robots blancs scrutant de leurs yeux rouges le public . Mylène apparaît alors au milieu. La musique s'amplifie aux pas de la rousse chanteuse. Quelques notes au piano semblent rythmer les mouvements circulaires des deux êtres mécaniques et l'introduction de C'est une belle journée se fait entendre faisant danser Mylène aux pas d'une chorégraphie bien connue des adeptes. Les robots semblent imiter la belle puis, dans cette frénésie, les danseurs masculins les rejoignent au moment du refrain. Ces grands bras articulés tout droit sortis du sol, parfaitement synchronisés, se meuvent avec l'aisance et la fluidité déconcertante d'un champion de danse. La chanson se termine et les robots retournent se terrer dans le sol de la mythique salle de Bercy. Pour mieux pouvoir revenir ?

La salle replonge dans une obscurité bleutée qui se transforme en lumière jaune. Des riffs retentissent à l'apparition de deux guitaristes et de leurs instruments lumineux. Les premières notes de la chanson Monkey Me font apparaître la silhouette de Mylène au centre qui entonne le premier couplet du nouveau single. La foule acclame et applaudit. Perchée derrière son micro à pied, la chanteuse interprète le titre tel qu'on le connait. Au pont musical, elle lance un "Avec moi !" battant des mains au rythme de la chanson.

Pour la chanson suivante, le dos d'un crâne rasé apparaît sur l'écran géant et la voix Moby se fait entendre tel un écho. La musique entraînante de Slipping Away (Crier la vie) débute et la tête du musicien new-yorkais se retourne. Le duo virtuel est accompagné durant toute la chanson d'un backdrop sobre mais décousu où le visage de Moby se découpe comme son reflet dans un miroir brisé et mouvant. Le sourire de Mylène contraste avec le sérieux du chanteur.

"Nul Adonis, nul artifice. Ni loi ni dieu, elle sait y faire". Les emblématiques paroles du morceau Elle a dit suit. Attendu par le public averti, le titre ne prends pas l'ampleur scènistique qu'il aurait dû au vu de ce qu'il représente.

À contrario, dés les premières notes de Oui mais... non, la foule en délire se déchaîne sur la mélodie du devenu célèbre Red One. Les danseurs torses nus mais sans perruque cette fois entourent la chanteuse assise sur un fauteuil surélevé blanc servant d'accessoire à la chorégraphie simple mais efficace du tube. L'écran reprend tels les ombres démultipliées des danseurs les pas de la chorégraphie sous l'effet des flashs d'une photocopieuse géante.

Dans une pénombre remplie de faisceau de divers couleurs, les robots réapparaissant sur une mélodie de Franz Schubert. Ses "filles" comme les surnommes Mylène, du fait de l'absence de danseuses féminines durant le show, se font rejoindre par deux sœurs puis une cinquième avant que la musique ne prenne des intonations électroniques puis des allures de dubstep. Leur démonstration impressionne et enthousiaste les spectateurs.

La salle replonge dans l'obscurité. Le son du piano d'Yvan Cassare se fait entendre, pas pour les notes des chansons habituelles, mais pour une mélodie inexistante du répertoire de Mylène et difficilement identifiable pour les non initiés. Une silhouette masculine surgit. Aurait-on droit à une guest star pour cette première représentation ? Les paroles du tube international Mad World, initialement chanté par les Tears For Fears en 1983, débute et le visage de Gary Jules, ayant repris cette même chanson en 2003 pour le film Donnie Darko, est dévoilé. Notre diaphane muse le rejoins pour interpréter les chœurs, vêtue d'une longue robe rouge pailletée.

"Je voudrais vous présenter Gary Jules que j'ai invité. Je suis tombée amoureuse totalement de sa voix sur cette magnifique reprise et il a eu la gentillesse de nous retrouver et de partager ce moment avec nous."

L'intro piano du morceau Les mots commence. Gary Jules accompagne la douce à la place du chanteur Seal. L'interprétation du californien nous ferait presque oublier la version originale. Mylène, quant à elle, peine à chanter juste. Serait-ce le stress de la première ?

Après le départ de Gary Jules, Yvan Cassare au piano est rejoint pour l'interprétation du touchant Je te dis tout. L'émotion palpable envahit la chanteuse au cours du premier refrain et au début du second couplet l'empêchant provisoirement de continuer.

La séquence piano/voix se termine par Et pourtant... Mylène semble avoir abandonné les récurant Rêver et Ainsi soit je (il était temps...) qui composaient jusqu'à présent les passages au piano de ses concerts. La mélancolie reste, pas la nostalgie.

Pour le mythique Désenchantée, l'araignée Alice fait son retour sur écran géant mais cette fois-ci dans un univers futuriste où elle règne sur ses semblables lumineux. Mylène a troqué sa robe rouge pour un ensemble noir. Les danseurs sont vêtus d'une combinaison blanches pourvues de longues manches accentuant ainsi les grands mouvements de bras de la célèbre chorégraphie. Le public reprendra bien entendu le refrain de cet hymne à la demande de la diva comblée par tant de liesse.

Alors que personne ne s'y attendait et qu'une avancée semblait absente de la conception scénique, Mylène s'envole dans les airs au dessus de la foule grâce à une longue passerelle gyroscopique. Perchée du haut de son balcon mouvant, l'icône plonge dans chacun des regards quelle surplombe contant la bataille qu'est l'Amour avec la chanson Bleu Noir. En fin de récit, la passerelle reprend sa position initiale et la salle se retrouve de nouveau plongée dans l'obscurité.

Un long faisceau lumineux fend alors le noir pour dessiner le corps parfait de la star. La musique de Diabolique mon ange se fait entendre avec ses fluctuations si particulières. Mylène, se rendant compte de sa mauvaise place, recule d'un pas durant son chant afin d'ajuster le tir. La magnifique et surprenante mélodie ne manque pas de donner des frissons à l'assemblée toute entière.

Alors que la foule se remet de ses émotions, des battements de tambours retentissent alors qu'entrent en scène les danseurs revêtus de combinaisons en latex rouge. Munis chacun d'un bâton, ils entament une chorégraphie ressemblant aux danses traditionnelles japonaises. On devine les notes de Sans contrefaçon remise au goût du jour façon nippone. La chorégraphie revue et corrigée surprend agréablement.

En fin de chanson, Mylène nous avoue avoir une surprise pour nous et poursuit en chantant deux couplets du primal Maman a tort.

Les premières notes de Je t'aime mélancolie retentissent alors plongeant Mylène dans une danse frénétique saccadée. Tout en frappant des mains, elle secoue légèrement le bassin en rythme. Les danseurs ne tardent pas à la rejoindre pour l'accompagner. La chorégraphie déjà bien particulière a été remise au goût du jour avec de nouveaux mouvements plus actuels. La vidéo d'arrière plan montre divers rouages de machineries qui s'enchevêtrent et composent un univers où tout est mécanique, même le cerveau humain. Les sons de guitares plus prononcés qu'à l'habitude modernisent encore d'avantage le morceau facilitant la transition sur l'interlude des danseurs exécutant des pas de danse très contemporains.

Tel un vaisseau spatial se posant sur terre, un cercle lumineux composé de projecteurs s'illumine en hauteur. Mylène, habillée d'un tailleur noir chic s'avance pour se retrouver au centre du halo de lumière. "Qu'on soit des filles de cocktails, belles ! Qu'on soit des filles, des fleurs de poubelles !" Les premières paroles d'XXL s'accompagnent de notes de piano mais la suite devient, à l'instar de Je t'aime mélancolie, beaucoup plus rock. La soucoupe volante s'est redressée et les panneaux du début du concert scintillent. Un moment de transe communicatif.

Après un bref moment de black-out, les synthés d'À l'ombre commencent ainsi que la vidéo du clip, dont la prestation d'Olivier de Sagazan, artistiquement modifiée apparaît permettant aux danseurs revenus en smoking de démarrer la chorégraphie qu'ils ont eux mêmes interprété dans cette même vidéo. Mylène, la veste sur l'épaule, arpente le devant de la scène à la recherche des regards amoureux du public. Sa veste à la main, elle tournoie sur elle-même, la joie et certainement la libération que le concert se soit bien passé. Un salut collectif et un "Merci beaucoup" terminent la chanson.

"Un immense plaisir. J'ai passé une magnifique soirée. C'était la première. C'est toujours perturbant. C'est toujours magique aussi. Merci beaucoup."

Après quelques secondes dans le noir et alors que certaines personnes partent pensant le show terminé, la douce musique d'Inséparables se fait entendre. Un fond d'écran l'accompagne fait de formes abstraites mouvantes qui dessinent des visages s'évanouissant dans des nuages de vagues. Mylène, revient sur scène plus belles que jamais dans une grande robe blanche ouverte sur le devant. Ses robots la rejoignent et se baissent comme pour exécuter une révérence et le public émet des cris de déchirement au passage des phrases :

"Je sais là, que c’est le signe... tout va s’arrêter"
"Je voudrais que l’on donne au bruit… la douceur de l’été"
"Et je voulais croire en nous mais là… j’ai paumé les clés"
"Je sais bien au fond de moi… que tu vas me manquer…"

Yvan la rejoint une dernière fois afin d’interpréter l'étonnement absent de la partie piano/voix mais indispensable Rêver. Encore une fois cette émouvante communion, souvent incomprise des non initiés, finit de parfaire cette soirée inoubliable.

Les larmes coulant sur son visage, Mylène lève la tête au ciel comme pour garder ce moment intact et ce souvenir éternel avant de disparaitre dans un tourbillon de fumée qui se soulève comme le ferait un décollage de fusée.

Les cerveaux encore enivrés de toutes ces émotions, la lumière s'allume afin que chacun puisse repartir avec un "petit rien petit bout de rien du tout" de leur déesse du futur, le cœur rempli à bloc de cet amour inconditionnel partagé.

Dame Farmer a su nous montrer qu'elle savait encore prendre des risques à l'heure où la plupart des artistes ne savent que suivre les tendances. Un concert minimaliste allant à contresens de ses anciens spectacles aux statues et aux décors démesurés ; une multitude de surprises et une artiste toujours aussi présente et pleine de sensibilité. Bref, notre Mylène telle qu'on l'aime !

 

Infos & réactions sur le site MYLENE.NET de cette première représentation.

Revue de presse

Comme pour les précédentes tournées et à peine la première date terminée, la presse n'a pas tardé à donner son avis sur le nouveau spectacle de la belle. Malgré des débuts plutôt critiques, les représentations de Mylène sont devenus au fil des décennies "la" référence en matière de spectacle musical en France aux yeux des médias.

Et cette fois-ci, la presse est unanime. Les articles qualifient la tournée d'excellente et Mylène d'intemporelle comme le décrit si bien le nom de la tournée.

Voici les articles des plus grands quotidiens parus sur le net et journaux pour le concert du 7 septembre 2013, 1er de la tournée (cliquer sur le nom pour lire l'article) :

- Paris Match (voir l'article)

Source : http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Hier-soir-a-Paris-Mylene-Farmer-526868

Hier soir à Paris… Mylène Farmer

Hier soir à Paris… Mylène Farmer

Mylène Farmer sur la scène de Bercy, samedi.

© Nathalie Delepine

 

Notre journaliste était samedi soir à Bercy pour le premier concert de la nouvelle tournée de Mylène Farmer.

Rien n’avait filtré. Tout juste trouvait-on sur le web (le très informé mylene.net) les chansons répétées par Mylène Farmer ces derniers jours. Avant la première de ce samedi 7 septembre, le mystère restait total. Comment l’artiste allait-elle sceller ses retrouvailles avec le public, quatre ans après deux concerts désormais mythiques au Stade de France? A 21h05, quand la salle se plonge dans le noir, l’immense rideau s’ouvre peu à peu sur une scène… vide. Pas de musiciens, ni de micros. Juste un vaste écran géant sur lequel s’affiche une constellation étoilée formant le visage de Mylène. Puis le rythme se casse, un film nous entraine à l’intérieur d’un boyau, sorte de voyage au centre d’une planète inconnue. Progressivement des rampes lumineuses s’élèvent jusqu’à former un tunnel au fond duquel un œil surgit. Celui de Mylène, qui finit par s’ouvrir laissant apparaître la chanteuse sous les hurlements de la foule.

Vêtue d’une combinaison signée Jean Paul Gaultier, Mylène Farmer attaque son show avec «A force de» tiré du récent «Monkey me». Souriante et élégante, elle semble immédiatement à l’aise, contrairement à ses tournées précédentes. Seule en scène, Farmer arpente l’immense espace avec douceur, apprivoisant son public par petites touches. «Comme j’ai mal» permet aux huit musiciens d’émerger des tréfonds de la scène. Dirigé par Yvan Cassar, le groupe comporte deux guitaristes, deux choristes, un batteur, un bassiste ainsi qu’un clavier.

Gary Jules chante "Les mots" sur scène 

Le son est cristallin et la voix de Mylène n’est pour une fois pas noyée sous la puissance sonore. Menant son show tambour battant, l’artiste prend la foule par surprise avec la chorégraphie très émouvante de «C’est une belle journée», premier grand moment de la soirée. Accrochée à son micro, Mylène alterne titres récents (ceux de «Bleu noir» et «Monkey me», encore jamais interprétés en live et chansons moins évidentes de son répertoire. Au lieu d’un best of, elle convoque Moby pour un duo virtuel sur «Slipping away» et fait appel à Gary Jules pour duettiser sur «Les mots».

Deuxième temps fort de la soirée, la séquence piano/voix est l’occasion pour la chanteuse de dire des choses à son public, avec le sourire et les larmes aux yeux. Malgré l’expérience, Mylène semble vraiment bouleversée par le simple fait d’être là, par la fidélité d’un public qui répond toujours présent. «Je te dis tout» prend une nouvelle ampleur tout comme «Et pourtant», en guise de déclarations d’amour à ses fans.

 

Mylène-Farmer

Sur la scène de Bercy.

Claude Gassian

"C'est à vous" 

Visuellement, le show est impressionnant. A plusieurs reprises, des robots surgissent du sol pour danser à ses côtés, donnant un aspect surréaliste à un concert pourtant très humain. Car le charme de Mylène opère plus que jamais. Peu importe sa voix parfois au bord de la rupture, ses sourires en disent bien plus que de longs discours. Un «merci» ici un «c’est à vous» là, Farmer n’est pas la plus communicante des artistes. Cultivant à merveille l’art de la rareté, elle n’est pas pour autant avare avec son public. Et quand la séquence «tubes» («Désenchantée», «Sans contrefaçon», «Je t’aime mélancolie», «XXL») démarre elle n’hésite pas à se lancer dans des chorégraphies nouvelles, cherchant à surprendre.

Comme dans le passé, la chanteuse s’applique à danser, gracieusement aidée de six danseurs sexy, souvent vêtus d’un simple pagne. Spéciale dédicace également à Jean-Paul Gaultier, qui a créé pour elle six tenues parfaites, entre robe rouge sensuelle et ensemble tailleur-pantalon noir classe. En fin de parcours, Mylène ne peut retenir ses larmes de bonheur et de joie, le temps d’une version sobre et poignante de «Rêver». Si hier soir le concert manquait d’un poil de cohérence (les chansons s’enchaînent parfois à un rythme encore trop lent), ce «timeless tour» ne prouve qu’une chose: Mylène est bel et bien intemporelle, plus que jamais, faite pour durer…

En concert à Bercy jusqu’au 21 septembre, tournée jusqu’au 6 décembre

Setlist du 7 septembre, Paris, Bercy

1/ A force de
2/ comme j’ai mal
3/ C’est une belle journée
4/ Monkey me
5/ Slipping away
6/ Elle a dit
7/ Oui mais non
8/ Mad world
9/ Les mots
10/ Je te dis tout
11/ Et pourtant
12/ Désenchantée
13/ Bleu noir
14/ Diabolique mon ange
15/ Sans contrefaçon
16/ Maman a tort (extrait)
17/ Je t’aime mélancolie
18/ XXL
19/ A l’ombre 

20/ Inséparables
21/ Rêver

 

 

 

Mylène-Farmer

Mylène Farmer dans une des tenues créées par Jean-Paul Gaultier.

Claude Gassian

Mylène-Farmer

- MyTF1News (voir l'article)

Source : http://lci.tf1.fr/culture

VIDEO. Mylène Farmer : mise en orbite réussie pour la tournée Timeless 2013


Le show triomphal de Mylène Farmer à Bercy sur WAT.tv

MUSIQUE
Coup d'envoi de la tournée évènement Timeless 2013 samedi soir à Paris-Bercy. Comme à son habitude, Mylène Farmer a vu les choses en grand et le public a répondu présent. Description détaillée du show triomphal de l'icône dans un univers hyper-futuriste.

Paris gagné pour Mylène Farmer. Après plusieurs mois d'attente, provoquant l'impatience de ses fans, la tournée Timeless 2013 a démarré ce samedi soir sur la scène de Paris Bercy. C'est une salle comble et enthousiaste qui a accueilli ce nouveau spectacle, dont la billetterie avait battu un record de vente en octobre dernier : 156 000 places arrachées en quelques heures seulement.

Comme pour sa dernière tournée (Tour 2009), Mylène Farmer a fait appel au maître de la scénographie de concerts, Mark Fisher (décédé récemment, architecte de scènes pour U2, Madonna et Tina Turner). Ce dernier a conçu une structure métallique gigantesque rappelant l'intérieur de vaisseaux spatiaux. Cette thématique futuriste, faisant écho au nom Timeless, est exploitée dès l'arrivée sur scène de la chanteuse.

Accompagné d'images psychédéliques qui plongent le public dans un dédale de couloirs, le visage de l'icône se dessine sur des écrans à LED. Et c'est un œil en spirales qui permet à la chanteuse d'apparaître sur la chanson A force de..., extraite de son dernier album Monkey Me. Les 15 000 spectateurs reprennent alors en chœur le refrain de ce titre. Mylène Farmer est parée d'une robe/combinaison signée Jean-Paul Gaultier (dessinateur des 6 costumes de scène) qui lui confère les traits d'une héroïne fantastique hors du temps.

Chansons récentes et les duos

Parti pris marquant de ce concert : Mylène Farmer a choisi beaucoup de titres récents de son répertoire. La plupart des chansons sont issues des deux derniers albums Bleu Noir (Oui... mais non ; Diabolique mon ange ; Inséparables) et Monkey Me (A l'ombre, Elle a dit). Le show fait également la part belle aux duos. Le premier est un échange virtuel en vidéo avec Moby (Sleeping Away). Pour les deux suivants, Mylène Farmer partage la scène avec Gary Jules (chanteur californien). Ils interprètent Les Mots (chanté auparavant avec Seal) et la reprise de Mad World (Tears for fears).

Néanmoins, quelques grands succès des années 80/90 tels Sans contrefaçon (réorchéstré avec des sonorités asiatiques), XXL, Je t'aime mélancolie ou l'incontournable hymne farmerien Désenchantée ponctuent le concert. Chacun de ces succès entraîne systématiquement la liesse, témoignage de la fidélité inconditionnelle du public. Le spectacle alterne entre tubes efficaces chorégraphiés (Mylène Farmer y est alors entourée de six danseurs et même de robots articulés) et chansons au piano (Et pourtant ; Rêver), privilégiant la communion avec la salle.

La salle du POPB ce soir pour Mylène Farmer. Assez fou. #timeless #show pic.twitter.com/eWJwdWpPZO

— Emma S. (@Emmapoule) September 7, 2013

Retour réussi pour Mylène Farmer qui, après 10 dates à Paris, partira sur les routes de France et dans plusieurs pays d'Europe. Les concerts de Lyon seront captés pour la sortie d'un CD et DVD Live qui célèbreront 3 décennies d'une carrière musicale sans fausse note.

Bravo Mylène, tu es Timeless! pic.twitter.com/29i7DZA9Kp

— Jean Paul Gaultier (@JPGaultier) September 7, 2013


Retour de Mylène Farmer : les fans campent depuis 3 semaines sur WAT.tv

- 20 Minutes (voir l'article)

Source : http://www.20minutes.fr/mylene-farmer-assure-show-spectaculaire-a-paris-bercy

Mylène Farmer à Bercy: Un show spectaculaire

 Mylène Farmer sur la scène de Paris Bercy le samedi 7 septembre 2013.
Mylène Farmer sur la scène de Paris Bercy le samedi 7 septembre 2013. Nathalie Delepine

 

MUSIQUE – Pour la première date de sa tournée «Timeless 2013», la chanteuse a retrouvé son univers tourmenté et féerique...

Une entrée en scène soignée avant de disparaître comme par magie, c'est le moins que l'on puisse exiger de la chanteuse française ayant vendu le plus de disques depuis 1984. Mylène Farmer entamait samedi soir à Paris-Bercy la première date de sa tournée «Timeless 2013»: 39 dates à travers 14 villes et 5 pays, notamment la Russie.

Après quatre ans d'absence, la discrète du show-biz s'épanouit dans un show conçu comme un écrin autour de sa personnalité gothico-flamboyante. Un show cosmique, organique. A 21h06 précises, Mylène Farmer atterrit sur scène en traversant un sas de vaisseau spatial. Elle interprète d'abord «A Force de», extrait de son neuvième album studio, Monkey me, vendu à 450 000 exemplaires.

Six changements de costumes

Deux heures plus tard, après une pluie de bulles, elle s'est envolée dans un tourbillon de fumée. Entre-temps, six changements de costumes signés Jean-Paul Gaultier. Du plus sobre -un costume-cravate sur corset- au plus futuriste -une combinaison saumon à la crème- en passant par le plus convenu -lolita ténébreuse. C'est d'ailleurs cette lolita qui fait lever Paris-Bercy sur le tube «Désenchantée», entourée de ses six danseurs en camisole.

Sur scène, les chorégraphies renvoient aux moulinets de bras plébiscités par les années 1990. Pas de quoi surprendre le public largement trentenaire et quadra, prêt à débourser entre 65 et 140 euros, pour voir Mylène Farmer dans une de ses dix dates à Bercy.

Etonnant, théâtral et glaçant

Le plus étonnant: cinq robots, des bras d'usine articulés que prolongent des visages menaçants, qui dansent sensuellement en rythme. Le plus théâtral: la longue rampe de lancement qui fait se déplacer Mylène Farmer au dessus de la fosse et des fans qui ont campé depuis plus d'une semaine devant Bercy.

Le plus glaçant: des vidéos d'hommes grimaçants qui se décomposent comme dans une toile de Francis Bacon. Le plus lumineux: un plafond d'éclairages rouge feu sur les musiciens, suivi par un gigantesque anneau de lumière autour de la chanteuse. La performance de Mylène Farmer demeure toutefois timide. C'est un filet de voix parfois étouffé par le mur de son ou par ses choristes.

Pop et diva

Elle se révèle davantage avec ses invités américains, virtuel avec Moby en écran géant sur «Slipping Away», ou sur scène avec Gary Jules. En duo, leur reprise du «Mad World» de Tears for Fears et leur interprétation des Mots, juste accompagnés par un piano, cherchent l'émotion. Mylène Farmer, elle, verse des larmes sur deux chansons. C'est une exception: elle sourit sans cesse.

A bientôt 52 ans -jeudi prochain, elle fait relâche à Bercy pour son anniversaire-, Mylène Farmer cultive son aura hors-norme. Populaire et lointaine. Pop et diva. Quinquagénaire, au physique de Libertine. «Timeless» donc. «C'était la première fois, c'est toujours perturbant et c'était magique», s'exclamait-t-elle, samedi soir. Mylène continue d'entretenir l'illusion.

- Métro (voir l'article)

Source : http://www.metronews.fr/mylene-farmer-a-bercy-on-y-etait

Mylène Farmer à Bercy : on y était !

EVENEMENT - Ce samedi, Mylène Farmer débutait son "Timeless tour" et son marathon de Bercy. Pour sa grande première, elle a livré un show à son image : extravagant et sensible.

 Mylène Farmer sur la scène de Paris Bercy le samedi 7 septembre 2013.

Pour son retour sur scène, Mylène Farmer a vu les choses en grand : mise en scène rétro-futuriste, jeu de lumière époustouflant, costumes élaborés signés Jean Paul Gautier, robots danseurs, set-list intelligente mixant anciens tubes et nouveaux titres : rien n’est laissé au hasard.

Après une longue vidéo introductive, la chanteuse apparaît façon Princesse Leia au centre d’une Porte des Etoiles et, pendant deux heures, c’est un show réglé comme du papier à musique qu’elle va livrer. Les tableaux défilent, tous plus impressionnants les uns que les autres. Mylène la performeuse enchaîne les titres, entourée par intermittence d’une troupe de six danseurs.

15 000 spectateurs conquis

Un guest aura la primeur de la rejoindre sur scène pour interpréter le titre "Les mots" : le chanteur Gary Jules. Mais lorsqu’elle se trouve seule, simplement accompagnée par le piano d’Yvan Cassar, l’émotion la submerge et laisse place à Mylène la sensible. Sur "Je te dis tout", sa voix se brise, elle réprime même un sanglot et s’interrompt un instant avant de se reprendre.

La bête de scène reprend heureusement vite le dessus. Et c’est devant un public survolté qu’elle chante ses plus grands tubes, de "Désenchantée" à "Sans contrefaçon", repris par l’ensemble des spectateurs. Bercy est debout, Bercy est conquis, Bercy hurle son amour pour sa star, qui lui répond au bord des larmes "Moi aussi je vous aime !".

A la sortie, les 15 000 spectateurs présents pour cette première de Timeless 2013 semblaient sous le charme de ce spectacle futuriste : si quelques fans estiment que "c’était moins impressionnant que les tournées précédentes", les autres n’avaient que les mots "super", "grandiose" oue "génialissime" à la bouche une fois le concert terminé.

- Europe 1 (voir l'article)

Source :http://www.europe1.fr/Musique/Mylene-Farmer-un-show-grandiose

On était au concert de Mylène Farmer à Bercy

Par Mickaël Frison


© Mickaël Frison/Europe 1

REPORTAGE - La showgirl débutait sa tournée Timeless samedi à Bercy. Europe1.fr y était.

Certains ont déboursé jusqu’à 140 euros pour acheter leur place. D’autres ont préféré camper pendant des semaines devant Bercy pour s’assurer d’être au premier rang. Samedi soir, Mylène Farmer a (enfin) présenté à son public son nouveau spectacle, Timeless 2013, show aux allures futuristes.

Un vaisseau spatial à la "Alien". C’est le décor qu’a choisi la chanteuse habillée par Jean Paul Gautier, pour son sixième spectacle en 30 ans de carrière. Le concert s’ouvre avec une pluie d’étoiles sur écran géant, avant la visite en 3D d’un vaisseau spatial inspiré par celui du film Alien. Sur scène, une porte s’ouvre, comme ouverte sur un monde parallèle : en sort Mylène Farmer, scintillante. Elle interprète une chanson de son nouvel album avant de replonger le public vingt ans en arrière, avec Comme j’ai mal, titre jamais réinterprété depuis 1996. Ce sera le mot d’ordre de ce Timeless : osciller entre les classiques et les nouveautés. Désenchantée et Sans contrefaçon côtoient ainsi les Oui mais non et autres A l’ombre, issus de ses deux derniers albums.


© Photo Mickaël Frison

Des débuts froids. Si la température dans Bercy est étouffante, le spectacle, lui, se révèle de prime abord un peu froid. Le public attendra plusieurs chansons avant d’avoir un "Bonsoir" et, pendant une heure, les petits mots adressés à l’audience se limitent à des "merci" soupirés entre deux larmes. On sent la showgirl stressée par cette première. Elle se trompe parfois dans les paroles, grimace comme une petite fille pour se faire pardonner. Sur scène, Mylène Farmer présente… cinq robots danseurs ! Ces automates, que l’on croirait sortis d’une usine, reproduisent à l’identique les chorégraphies jouées par une demi-douzaine de danseurs faits, eux, de chair et d’os. Des robots impressionnants mais bien peu chaleureux.

Proche de son public. A la mi-temps du concert, avec Désenchantée, le spectacle prend toute sa (dé)mesure. Public debout, la chanteuse s’installe sur une nacelle qui la porte quelques centimètres au-dessus de ses fans le temps de Bleu noir, une de ses dernières chansons. Plus tard, Mylène Farmer indique à la salle qu’elle a "une surprise" : elle fredonne avec l’audience le refrain de Maman a tort, son premier disque enregistré en 1983, boudé des concerts de la Libertine depuis plusieurs tournées.


© Photo Mickaël Frison
Après XXL et Rêver, respectivement hymnes au féminisme et à la tolérance, la chanteuse disparaît sous des trombes de fumée blanche, venue du haut de la scène comme sous un réacteur de vaisseau spatial. Mylène Farmer, 52 ans, laisse son public presque hébété. Des spectateurs ravis des deux heures qui se sont offertes à eux, commentant un spectacle "grandiose" voire "magique". Ça fait 27 ans que je suis fan, c’est la première fois que je la voyais, je peux mourir ! Je suis heureuse !", lance ainsi Noëlle, au micro d’Europe 1, à la sortie de Bercy. La plupart des fans confessent de la même manière leur joie d’un show qui, seul petit regret, n’a pas surpassé en qualité, en surprise et en gigantisme ceux présentés en 2006 et 2009.

- Ptitblog (voir l'article)

Source :http://www.ptitblog.net/Mylene-Farmer/le-1er-concert-de-mylene-farmer-a-bercy-pour-la-tournee-timeless

Le 1er "concert" de Mylène Farmer à Bercy pour la tournée "Timeless 2013"

Ne vous méprenez pas sur le titre de l'article. Oui nous étions présents à la première de la série de concerts de Mylène Farmer à Bercy pour la tournée Timeless et non ce n'est pas pour cela que l'on vous parle de 1er concert.

Oui Mylène sortira des entrailles d'une machine futuriste pour son entrée et c'est tout. Voilà pourquoi on vous parle de 1er concert. Ayant suivi toutes les tournées de Mylène (sauf celle de 89), nous étions habitués à des sarcophages, des portes grandiloquentes, des statues géantes, des traversées de salle... bref du gros spectacle.

Pour la première fois, Mylène Farmer donne un concert. A de nombreuses reprises, elle se retrouve seule sur scène, micro à la main avec les musiciens en arrière-scène. Sûrement que certains seront déçus mais de notre coté, on a adhéré à cette "simplicité".

Mylène apparaît ainsi avec une longue chevelure rousse tressée et tenue par un ruban noir nous rappelant la coiffure de son début de carrière. Vêtue par le fidèle Jean-Paul Gaultier, les changements de costume seront raisonnables et nous ne sommes pas là à attendre en regardant des vidéos sans fin comme il est à la mode de le faire dans nombre de shows actuellement.

Les rumeurs présageaient une ambiance futuriste et elles avaient raison car Mylène est accompagnée par des robots danseurs qui reprennent les chorégraphies... On ne vous cache pas qu'à un certain moment on se croirait au Futuroscope dans l'attraction "Danse avec les robots". Finalement, les ambiances seront simplement créées par l'écran géant de fond de scène.

Les vraies surprises seront donc musicales avec des titres que l'on a plaisir à retrouver sur scène comme "Comme j'ai mal", "XXL" ou "Je t'aime mélancolie". Mylène s'amuse même à nous annoncer qu'elle a une surprise et son groupe commence "Maman a tort" qu'elle laisse chanter au public.

Mylène partagera la scène avec Gary Jules qui interprètera sa reprise de "Mad world" et remplacera Seal pour "Les mots". Nous aurons aussi droit à un duo virtuel avec Moby pour "Slipping away".

Les morceaux extraits de Bleu Noir et Monkey me, jamais joués sur scène, ne représentent même pas la moitié de la setlist.

Pour être franc avec vous, nous avions peur que Mylène ne nous surprenne plus et finalement proposer une configuration "concert" nous a supris. Malheureusement, nous avons bien peur que nombre d'afficionados des grand-messes farmeriennes soient déçus.

Pour en savoir plus sur Mylène Farmer, visitez ce site de fans !

- Le Monde (voir l'article)

- Pure Charts (voir l'article)

Source : http://www.europe1.fr/Musique/Mylene-Farmer-un-show-grandiose

Mylène Farmer propulse Bercy au septième ciel

Hier soir, Mylène Farmer donnait la deuxième représentation de son show "Timeless 2013", débarquant au Palais Omnisports de Paris-Bercy dans sa soucoupe spatiale pour deux heures de show placées sous le signe de l'émotion. Apparaissant paradoxalement plus humaine, l'artiste a surpris avec un spectacle futuriste et high tech.

Hier soir à Paris… Mylène Farmer
Crédits photo : Nathalie Delepine

Annoncé depuis plus d'un an, le "Timeless 2013" de Mylène Farmer se dévoilait samedi dernier au Palais Omnisports de Paris-Bercy. Sont prévues dix représentations dans la capitale, avant une tournée qui emmènera la chanteuse jusqu'en Russie cet automne. La première, samedi soir, a laissé le public partagé. La faute sans doute à quelques imprécisions que l'interprète a aussitôt tenté de gommer le lendemain, hier soir, donnant à voir et entendre une prestation menée d'une main de maître pendant un tout petit peu plus de deux heures. C'est le temps que dure ce spectacle survitaminé et déroutant.

Un spectacle futuriste au rythme de "Monkey Me" et "Bleu noir"

Rien à voir avec le "Tour 2009", à travers lequel Mylène Farmer avait mis en relief l'univers électro-gothique de "Point de suture". Cette année, la chanteuse voulait prendre des risques en s'aventurant sur un terrain qui ne lui est pas familier, offrant à un public chauffé à bloc par un remix de son titre "A l'ombre" un show plus lumineux et résolument moderne. Ne cherchez pas de statues géantes aux allures de cadavre, la Mylène 2013 prend le parti d'une scène épurée, sobrement ornée de faisceaux lumineux et d'écrans géants permettant de profiter du détail de six costumes tous plus originaux les uns que les autres, signés Jean-Paul Gaultier.

20h50. La salle est plongée dans le noir avant d'être illuminée par un rideau scintillant, masquant une scène gigantesque qu'on peine à imaginer rentrer dans les Zénith de province. Un écran géant s'allume pour une visite des tréfonds d'un vaisseau spatial, jusqu'à ce que la nacelle descende du plafond de Bercy. En haut d'un escalier, une porte ronde façon "Stargate" s'ouvre pour laisser apparaître la chanteuse, ovationnée, scintillante dans son costume crème moulant, la chevelure lâchée façon "Libertine". Au milieu de stroboscopes et de spots illuminant la scène et la salle, Mylène Farmer entonne "A force de", extrait de son dernier album "Monkey Me". S'enchaînent alors sans temps morts des titres cultes de sa discographie, et d'autres moins connus, dans une déferlante de lumières. La setlist est bien pensée et a le mérite de ne pas faire redite avec celle du "Tour 2009".

Une qualité d’interprétation jamais égalée sur scène

Grâce à "C'est une belle journée" et "Oui mais non", multipliant les poses lascives dans son fauteuil écru, Mylène Farmer met tout le monde d'accord. Elle est pour l'occasion entourée de (seulement) six danseurs, mais aussi de cinq robots que l'on retrouvera à plusieurs reprises sur scène. Le titre "Slipping Away/Crier la vie" est interprété en duo avec Moby, seulement présent sur écrans géants, contrairement à Gary Jules, qui accompagnera la chanteuse « tous les autres soirs » pour reprendre avec elle "Mad World", puis "Les mots". Le tableau "émotion" est réussi, et pas trop long, avec une Mylène très juste dans ses interprétations de "Je te dis tout" et "Et pourtant". C'est d'ailleurs l'un des points forts de ce spectacle : le chant est impeccable ! Notamment sur "Diabolique mon ange", extrait de son album "Bleu noir" (2010).

S'ensuit une ribambelle de tubes ("Désenchantée", "Sans contrefaçon"...), sur lesquels Mylène Farmer danse peu. Dommage ! Mention spéciale à "Je t'aime mélancolie". L'artiste apparaît vêtue d'une combinaison rouge sang, très sexy, pour une chorégraphie réinventée. Après la « surprise » "Maman a tort", repris le temps de deux couplets, Mylène Farmer entonne "XXL" dans une version stylée, puis "A l'ombre", dont les arrangements plus contemporains sont plus séduisants que ceux de la version originale. Souriante, l'artiste entre ensuite en communion avec son public sur le titre "Inséparables", avec lequel elle semble lui adresser un message d'adieu, avant de regagner sa soucoupe volante dans un épais nuage de fumée au son de "Rêver".

On se dit alors que Mylène Farmer réussit son pari audacieux, celui de surprendre un public pourtant acquis d'avance. Dans une ambiance futuriste, l'artiste propose un vrai concert, dans l'émotion, « n'en déplaise à certains » clame-t-elle en conclusion.

Jonathan HAMARD

- L'Express (voir l'article)

Source : http://blogs.lexpress.fr/all-access/2013/09/08/cest-comment-timeless-2013-de-mylene-farmer-a-bercy/

C’est comment Timeless 2013 de Mylène Farmer à Bercy?

le 8 septembre 2013 17H39 | par Gilles Médioni (L'Express)

A Force de

Pluie d’astres, trous noirs affolants, big bang aux couleurs de son dernier album, Monkey me… Mylène Farmer fait son entrée à Bercy plus près des étoiles, à l’ombre d’une vaisseau spatial – cinq robots danseurs viendront la rejoindre. Une caméra subjective fait tourner en boucle les images des couloirs vides d’une navette interstellaire, cordon ombilical censé mener au cri primal. Ce sera A Force de, première chanson de Timeless 2013. La chanteuse attendue par 420 000 fans cette année avance seule vers son public, prêtresse du cosmos enveloppée dans une combinaison rose scintillante signée Jean-Paul Gaultier.  » A force de mourir/ Je n’ai pas su te dire/Que j’ai envie de vivre/Donner l’envie de vivre. » Avec Mylène Farmer, la vie serait donc soudain plus belle? Voire.

C’est en tout cas une chanteuse plus incarnée, plus charnelle, plus calme aussi, et même en retrait dans les six chorégraphies du show de deux heures, mais qui tient d’une main de dentellière un spectacle divisé en plusieurs périodes – rose de Saint-Exupéry; bleu monkey; blanche virginale, rouge sang…. Après un début mylène mi-mélo où l’énergie est davantage insufflée par les spectateurs que par sa performance, Mylène Farmer conclut son premier tableau avec Oui mais non, coquin et roboratif, lovée dans un fauteuil  2001, l’odyssée de l’espace (Stanley Kubrick) entourée de Boys torse nu. Mylène, la Misstinguett 2.0.

C’est en robe échancrée rouge lamée formant une croix sur la poitrine que la libertine présente ensuite quatre chansons douces, accompagnée par Yvan Cassar au piano (sur lequel est projeté des vidéos de nuages). Deux duos avec Gary Jules – Mad World, reprise de Tears for fear et Les Mots, créé avec Seal – jettent un vent de mélancolie sur la mer calmée de la foule. Puis, seule, adossée au piano comme les grandes chanteuses de variétés, Mylène Farmer enchaîne Je te dis – inclus une larme, puis deux. Et pourtant, et ses pleurs zoomés sur grand écran comme chaque soir sûrement.

Une vie cachée vibre bien sûr derrière des paroles minimales mais la maturité donne à Mylène Farmer de la profondeur. La clé de son monde est nichée dans la galerie de miroirs où elle se perd – elle se projetera d’ailleurs plus loin sur des vidéos en Dame de Shangaï (XXL). Qu’est-ce qui pousse Mylène Farmer à chanter? La ferveur lyrique d’un public qu’elle surplombe dans une nacelle en chantant Bleu noir? Etrange ivresse.

A mi-parcours, Monkey Me Tour ne plastronne toujours pas avec ses chansons molles. Mais Farmer dégoupille ses tubes inflammables. D’abord Désenchantée interprétée en Chavalier d’Eon, bustier lacéré, cape et cuissarde de pages, la chanteuse virevolte, rousseur de vivre, entourée de danseurs qui se libèrent de leur camisole de force.

Puis Sans contrefaçon, et son armée de danseurs en vynil rouge. Le temps d’une pastille, Mylène Farmer chuchote quelques lignes de Maman à tort, son premier tube. Une mélancolie heureuse, celle de Je t’aime mélancolie, imprègne la chambre d’écho de Timeless 2013. « Une première soirée, c’est toujours perturbant, toujours magnifique « , conclut Mylène Farmer alors que le compte à rebours de Timeless a commencé. Avant de revenir pour A l’ombre, conte de fées inversé, robe blanche de princesse noyée dans une mer d’écorchés. Le puits de rêveries s’achève sur Rêver. La compagne des songes de tant de fans s’échappe dans un nuage de fumée cafardeuse.

Paris-Bercy: Jusqu’au 21 septembre

Puis en tournée  à Lyon, Montpellier, Nantes, Strasbourg…

Set list:

Intro

A Force de:  9’19

Comme j’ai mal: 3’41

C’est une belle journée (danseurs): 5’39

Monkey Me: 4’28

Slipping away (Moby en vidéo): 3’46

Elle a dit: 3’16

Oui mais non (danseurs): 4’23

Interlude : 4’05

Mad World (avec Gary Jules)

Les Mots (avec Gary Jules)

Je te dis tout

Et pourtant

Désenchantée (danseurs): 6’37

Bleu Noir : 4’04

Diabolique mon ange: 6’41

Sans contrefaçon (danseurs): 4’32

Maman a tort

Je t’aime mélancolie (danseurs): 5’55

XX L : 4’25

A l’ombre (danseurs) :6’12

Inséparables (danseurs): 6’12

Rêver : 4’33

 

Comme a son habitude, Mylène nous fait la gratitude de bien vouloir se montrer au journal télévisé de 20h le 8 septembre 2013 chez Laurent Delahousse sur France 2, comme elle avait pu le faire en 2009. A cette occasion, nous y découvrons les premières images officielles de la tournée Timeless 2013 filmées la veille lors de la premère. Enregistrée dans l'après-midi, faute de concert juste après la diffusion, l'interview a touché 23.6% de part de marché soit 7.4 millions de téléspectateurs devançant à cette instant le JT de TF1 qui lui avait également diffusé un reporatge exclusif en fin de journal.

couper la musique

 


Le show triomphal de Mylène Farmer à Bercy sur WAT.tv

 

Mais Laurent n'a pas seulement eu le privilège d'interviewer la douce pour son journal télé, il a également eu la chance de s'entretenir avec elle pour Paris Match et a obtenu des confessions plutôt rares. Laurent Delahousse, son nouveau confident ? Un entretien agrémenté par des photos de Bettina Rheims présentes dans le programme de la tournée (voir plus haut).

Le 16 septembre, Télé Loisirs publie un article au titre évocateur : "Mylène Farmer Les dessous d'un retour phénoménal".

 

Album et vidéo live

Alors que la tournée n'en est encore qu'à la moitié, des rumeurs de préparation de l'album live, enregistré à la Halle Tony Garnier de Lyon les 24,25,27 et 28 septembre, se fait écho.

Une sortie de l'album est prévu dés le 9 décembre 2013 à l'annonce des bons de pré commande envoyés aux disquaires le 7 octobre 2013.

Mais ce n'est pas tout, le 16 octobre, la rumeur de la sortie du film live dans les salles de cinéma avant la sortie du DVD/Blu-ray est lancée tout comme le fût MYLENE FARMER STADE DE FRANCE en 2010. Ler même jour, on annonce la parution le 15 novembre d'un calendrier officiel 2014 composé de "photos inédites réalisées dans l'imtimité de la tournée Timeless par Nathalie Delepine".

Pour couronner le tout, on murmure également le retour de la belle pour un nouvel album studio pour décembre 2014 en collaboration avec les groupes Muse et Archives.

Le 26 octobre, François Hanss poste la toute 1ère image du film :

Enfin, le 31 ocotbre, les précommandes pour l'album live s'ouvrent nous laissant entrevoir le visuel définitif et la tracklist quelque peu déconcertante et créant la polémique. En effet, certains titres sont absents tels Elle a dit, Et pourtant… ainsi que Je te dis tout, l’interlude avec les robots, l'interlude de Je t’aime mélancolie, Maman a tort semblent également absents.

CD 1
1. TIMELESS GENESIS
2. À FORCE DE…
3. COMMEJ’AI MAL
4. C’EST UNE BELLE JOURNÉE
5. MONKEY ME
6. SLIPPING AWAY (CRIER LA VIE) en duo avec Moby
7. OUI MAIS… NON
8. MAD WORLD en duo avec Gary Jules
9. LES MOTS en duo avec Gary Jules
10. DÉSENCHANTÉE
11. BLEU NOIR
12. DIABOLIQUE MON ANGE

CD 2
1. SANS CONTREFAÇON
2. JE T’AIME MÉLANCOLIE
3. XXL
4. À L’OMBRE
5. INSÉPARABLES
6. RÊVER

BONUS CD ROM :
Timeless 2013 Le film
Bande Annonce

Disponible en Coffret Collector Edition Limitée / Double CD / Triple LP

 

Le 22 Novembre, alors que la tournée Timeless revient en France après une brève coupure à l'étranger, le site officiel Timeless 2013 fait son apparition dévoilant un premier teaser du film de François Hanss :

 

 

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