Devant le tout Paris, sur la scène du Stade de France, se produisait hier soir Madonna en ce jour commémoratif du 14 juillet.
Devancée de Martin Sloveig (l'un des producteur de son dernier album MDNA) et le guest surprise Will.I.Am, la reine nous prouve une fois de plus qu'à bientôt 54 ans on peut toujours être au top.
Divisé en quatre tableaux, les plus spectaculaires les uns que les autres, nous avons droit à une mise en scène grandiose.
Apparaissant dans un décor de cathédrale et de chants religieux interprétés par le groupe basque Kalakan, la diva entonne l'intro de Girl Gone Wild : "Oh, my God, I am heartily sorry for having offended Thee (Oh, mon Dieu, je suis tellement désolée de vous avoir offensé)". La partie Transgression, portée entre autre par les titres Revolver et Gang Bang, se veut très chorégraphiée : dans un motel des hommes tente d'enlever la star mais elle finit par les descendre tous un par un.
Les titres s'enchaînent d'abord sur fond de décors religieux sombres. I Don't Give A (avec Nicki Minaj en Backdrop trônant sur un siège doré) met fin à la première partie laissant disparaître l'icône devant une croix de malte rouge.
Le tableau Prophecy est plus coloré et laisse place à la légèreté des poms poms girls, en totale contradiction avec la lourdeur de la partie Transgression.
Madonna en profite pour rappeler qu'elle est la seule et unique reine de la pop face aux Rihanna, Katy Perry et consœurs, mais aussi d'enfoncer le clou sur sa prétendue rivalité avec Lady Gaga en interprétant le mash up controversé Express Yourself / Born This Way (supposé plagia du tube des années 80) tout en entêtant "She's Not Me" (Elle n'est pas moi). Reflex d'auto-défense ou égocentrisme ?
S'ensuit un enchaînement de chansons ou la part belle est donnée aux Kalakan. Masterpiece achève ce tableau.
Comme en ode aux homosexuels, le passage comprenant Vogue, Candy Shop, Human Nature et un Like A Virign plus intimiste (et surtout nichon à l'air) explore la féminité en chacun de nous.
La fameuse vidéo sur le titre Nobody Knows Me (visionner le backdrope ici) dénonce les injustices et discriminations à travers le monde et montre surtout un Pape avec une tête de mort et une Marine le Pen affublée d'une croix gammée... (acte condamné dés aujourd'hui par une plainte du Front National pour injure).
Le rédemption se fera finalement par I'm A Sinner (Je suis une pécheresse) et Like A Prayer (Comme une prière) et la célébration finale par le morceau correspondant.
Quoiqu'il en soit, la madonne a su tirer son épingle du jeu à coup d'interprétations étonnantes, de danses endiablées et de surprises inattendues. Bref un show millimétré à la Madonna.
Et comme le dit si bien Nicki "There's only one queen and that's Madonna. Bitch !"
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