Forte d’un Sticky & Sweet World Tour en 2008 couronné de succès, Madonna a décidé de jouer les prolongations en juillet et Août 2009 en Europe. Le gong du 2ème Round a retenti au Palais Omnisport de Paris-Bercy Jeudi soir. Et à peine 4 jours après le passage de Britney Spears dans cette même salle, l’indomptable diva a remis les pendules à l’heure : jusqu’à preuve du contraire c’est elle et elle seule la Queen of Pop.
Ce spectacle, légèrement modifié par rapport à celui donné au Stade de France quelques mois auparavant, a pris toute son ampleur dans l’enceinte plus « modeste » de Bercy. Madonna tenait une forme olympique, souriait tout le temps, était on ne peut plus proche de son public. Elle dansait, chantait (en Live, elle), et on pouvait facilement sentir qu’elle prenait un pied d’enfer.
Ses plus grands tubes se sont enchaînés à une vitesse folle : Vogue, Holiday, Dress you up, 4 minutes, La Isla Bonita... et j’en passe. Chaque chanson avait pour effet de mettre en transe le public, si bien que même les gradins étaient quasiment toujours debout.
La Queen of Pop a récemment perdu son alter ego masculin le King of Pop Michael Jackson. La chanteuse nous comblera de bonheur avec plusieurs hommages ou clins d’œil à l’artiste disparu : un danseur venu exécuté quelques pas de danses sur Billie Jean ou Wanna Be Startin’ Somethin’ en plein milieu de la chanson Holiday alors que les écrans géants projettent des images de Michael Jackson, ou encore Madonna et ses danseurs portant un gant à paillettes sur Give It To Me à la fin du concert.
On peut reprocher à Madonna d’être distante de son public parfois. Hier soir pourtant le miracle s’est produit : elle s’est amusé, s’est entièrement donné, nous a aimé, nous l’a montré et les 15000 fans présents dans la salle lui ont bien rendus.
Le roi est mort, vive la reine…
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