Des femmes à têtes d’aigle tout droit sorties d’une BD d’Enki Bilal, un rapace gigantesque toutes griffes dehors, un écran géant qui tapisse le fond de scène, une structure métallique surdimensionnée : voilà le décor planté.
Mardi 9 Juin 2009, 21h15 : la foule est en délire dès qu’elle aperçoit Johnny Halliday en plein milieu de la scène scrutant cette marée humaine. Quoi ma gueule ? crie Johnny, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?. Ces quelques mots donnent le départ d’un spectacle rock à souhait.
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Les plus gros tubes de la star s’enchaînent : Requiem pour un fou, Allumer le feu, L’envie, Diégo, le Pénitencier… Autant de chansons qui sont repris à l’unisson par un public en adoration devant un dieu vivant.
Les projections sur écrans géants accompagnent merveilleusement la puissance vocale de l’artistes, qui, le temps d’un instant, s’offre une sorte de mini-concert acoustique au beau milieu du stade.
L’artiste visiblement ému aux larmes aura quelques mots à l’égard de ses fidéles.
Il quittera la scène après 2h30 de spectacle en reprenant Gilbert Bécaud et son célébre Et Maintenant, comme un questionnement mélancolique sur la décision qu’il a pris d’arrêter les tournées.
On pourra dire ce qu’on voudra, qu’on aime ou qu’on déteste, le constat est évidant. Johnny Halliday est et restera à jamais une Légende.
Intro / Ma Gueule
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